Le déclic de Florence D’elle pour la photographie est intervenu en 2007, par hasard, en photographiant un après-midi d’automne deux amies venues lui rendre visite.

Née en Belgique en 1971 où elle vit en famille et travaille, Florence est une parfaite autodidacte. Depuis l’enfance, elle aurait aimé écrire mais il en fut tout autrement alors aujourd’hui Florence écrit sur la femme, au travers de ses photographies presque exclusivement de femmes qui viennent d’horizons totalement différents. Qu’elles soient modèle amateur, femme qui pose pour le plaisir, pour se prouver quelque chose, pour laisser une trace d’elle-même sur cette terre, pour se rassurer, pour être belle tout simplement ou pour faire une sorte de thérapie, ces femmes représentent les différentes facettes de ce que Florence D’elle appelle la Femme Universelle. C’est une femme à la fois douce, sensuelle, juste, contraire à la vulgarité, insolite, intemporelle et lumineuse. C’est une femme qui a des formes, des fantasmes et n’a pas peur de les suggérer et de les réaliser. Elle est envoûtante, mystérieuse et parfois incandescente, lovée dans des écrins insolites. C’est une femme qui s’interroge sur sa sexualité, ses fantasmes, ses peurs, son narcissisme, sur le couple, le lien, les anges et les démons, sur la place de l’amour véritable et sur ce qui mène le monde.
Dans un univers de performances et de crises, un monde en perte de ses repères et parfois de ses valeurs fondamentales, cette femme est rassurante. Elle nous semble parfois si proche, si douce et elle se révèle aux autres.

Au fil de ses séances photos, l’artiste aime provoquer l’émotion, un certain interdit qu’elle approche et parfois franchit, que son objectif renvoie aussi dans ce que la vie a de beau et non de seulement réductible. Florence souhaite vous emmener bien au-delà d’une «simple belle photographie», là où les tripes rejoignent l’âme en apportant quelque chose au dialogue actuel. Elle traque son âme là où elle bouillonne et elle saisit cet instant pour toujours.